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Philippe Desbrosses
Nadia Tarrieu
Jean-Yves Fromonot
Que ce soit en Ile-de-France, en Vendée, en Poitou-Charentes des régions se déclarent "NON OGM". Ce que les gouvernements n'arrivent pas à faire suite à la pression des lobbies, les
citoyens le feront ils localement ? Les peuples le savent : on n'a pas besoin des OGM pour nourrir l’humanité ; si dans tous les magasins des panneaux indiquaient "Aliments avec
OGM" et "Aliments sans OGM", les pratiques OGM retourneraient là où elles sont utiles pour l'humanité?: la recherche et la production de médicaments en laboratoire industriel
sans pollution extérieure. Si, en 1950, on avait indiqué dans les magasins "Aliment avec produits chimiques de synthèse" et "Aliments naturels", l'industrie chimique après
les guerres n'aurait jamais pu se reconvertir dans l’agriculture.
Et les produits bio ?.. les producteurs se mettent en survie en attendant au minimum que l’état leur rende justice ! En effet, les aides à l'agriculture sont d'environ 27 milliards
d’euros, les producteurs bio représentent environ 2 % de la totalité du monde agricole, ils devraient donc recevoir 540 millions d’euros, or ils ne reçoivent que 60 millions d’euros. Ceci est dû
au système de répartition que l'on n'arrive pas ou que l'on ne veut pas modifier. Les contribuables ne savent pas encore que les agriculteurs ne sont que des intermédiaires pour
financer l'industrie chimique !
